Étudier l’enseignement de Lacan éclairé par Jacques-Alain Miller, demande à ce qu’on s’y attelle afin de démêler, l’écheveau des signifiants. « Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » Le dit du poète convient à notre ACF en IdF. Il s’agit d’y mettre du sien, chacun à sa mesure et à l’aune de son avancée dans sa propre cure. Ici, nulle confluence avec un savoir monolithique dispensé ex cathedra. C’est un savoir orienté par l’innommable du réel. Nous pouvons dire, à la suite de Lacan, que ce qui vaut, ce qui engage, n’a de conséquences que s’il est soutenu par un désir incarné où la rencontre est primordiale. Alors, des solitudes se mettent au travail avec d’autres solitudes pour s’engager dans le sillon creusé par l’orientation lacanienne.

À l’ACF en IdF, le transfert de travail réunit des cliniciens chevronnés ou débutants, des enseignants et étudiants, des psychologues et psychiatres, des professionnels du champ socio-éducatif, pédagogique et médical, ayant comme point commun d’être engagés dans l’expérience analytique et faisant contrôler régulièrement leur pratique. C’est-à-dire ceux pour qui la pertinence et l’actualité de l’enseignement de Lacan valent qu’on s’y investisse.